Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mardi, 25 avril 2017

L’Arabie Saoudite élue à la Commission des droits des femmes de l’ONU

Publié par Guy Jovelin le 25 avril 2017

Rédaction en ligne
Mis en ligne

L’Arabie Saoudite a obtenu le feu vert, par vote secret, de 47 des 54 Etats membres du Conseil économique et social des Nations unies, dont fait partie la Belgique.


Le prince Salman Bin Abdulaziz d’Arabie Saoudite ©Reuters

Le prince Salman Bin Abdulaziz d’Arabie Saoudite ©Reuters

L’Arabie Saoudite a été élue à la Commission des droits des femmes de l’ONU. «C’est comme désigner un pyromane chef des pompiers de la ville», commente Hillel Neuer, directeur exécutif de l’organisation UN Watch.

La nomination de Riyad, régime salafiste qui fait partie des pays les plus misogynes au monde, au sein d’un organe de 45 pays censé s’investir dans «la promotion de l’égalité hommes-femmes et l’autonomisation des femmes» a de quoi surprendre.

Les Nations Unies envoient un signal selon lequel «les petro-dollars permettent de tout acheter, même un profit politique», estime M. Neuer.

L’Arabie Saoudite a obtenu le feu vert, par vote secret, de 47 des 54 Etats membres du Conseil économique et social des Nations unies, dont fait partie la Belgique.

 

Source : lesoir

vendredi, 10 mars 2017

Arabie Saoudite. Contre les étrangers, mesures restrictives et racisme grandissant

 Publié par Guy Jovelin le 10 mars 2017

Des travailleurs immigrés à Riyad, en Arabie Saoudite, le 29 mars 2016.  PHOTO FAISAL AL NASSER / REUTERS

Les travailleurs immigrés sont désormais persona non grata en Arabie Saoudite. Les autorités multiplient les expulsions tandis que les médias reflètent un climat de racisme.

“Occupation sournoise”

Le sujet a été proposé à la discussion au Majlis Al-Choura, un conseil consultatif nommé par le roi. C’est Sadaqa Al-Fadhel qui en est l’initiateur et qui explique ses motivations en ces termes : “Ces étrangers ne sont pas là pour travailler de manière régulière, ni pour des raisons religieuses [de pèlerinage à La Mecque], mais pour coloniser notre pays. […] Ils forment comme un peuple intrus qui cherche à s’imposer dans notre pays à travers une occupation sournoise. À long terme, notre pays risque de se retrouver contraint d’accepter leur présence, à cause de pressions internationales.”

Loin de condamner le racisme de ce discours, le journal s’en félicite :

Aucun peuple n’accepterait qu’il y ait des générations de personnes insaisissables qui changent la démographie, qui constituent de graves dangers et qui nous embêtent sur le plan sécuritaire et sur le plan de notre vie sociale.”

Une mesure populaire

Cette idée d’expulsion massive a globalement rencontré un écho positif dans la presse saoudienne. L’Arabie Saoudite compte environ un tiers d’étrangers parmi sa population, pour beaucoup des travailleurs peu qualifiés, dont de nombreux chauffeurs privés et bonnes originaires notamment du sous-continent indien et d’autres pays d’Asie.

Beaucoup travaillent également sur les chantiers. Or le secteur du BTP subit de plein fouet la baisse des prix du pétrole. Des milliers de travailleurs du secteur avaient cessé de percevoir leur salaire en 2016. Cela avait donné lieu à des scènes d’émeutes, notamment en ce qui concerne le fameux Bin Laden Group, la plus grosse entreprise du secteur dans le pays et une des plus grandes du Moyen-Orient. Quarante-neuf grévistes, qualifiés de “meneurs”, ont été condamnés à plusieurs mois de prison et à trois cents coups de fouet pour sédition en début d’année, selon le site saoudien Weam.

“L’Arabie Saoudite aux Saoudiens”

Il s’agit également pour les autorités saoudiennes de concrétiser la “saoudisation de l’emploi”. Ainsi, dans le cadre des réformes économiques projetées par le jeune vice-prince héritier Mohamed ben Salmane, une surtaxe sera graduellement instaurée pour les travailleurs étrangers, et ce à partir du second semestre 2017. Elle devrait atteindre 400 riyals (100 euros) mensuels d’ici à 2020.

Cette mesure peut être “populaire dans le pays, où des slogans tels que ‘l’Arabie Saoudite aux Saoudiens’ se répandent sur les réseaux sociaux dans le contexte d’un ralentissement économique”, note le quotidien émirati The National.

Quelque 2 millions d’Égyptiens travaillant en Arabie Saoudite vivent également dans la hantise d’être renvoyés dans leur pays, en représailles de la politique du Caire, jugée hostile à l’égard de Riyad, rapporte le site d’information Al-Monitor.

Dans ce contexte, les expulsions se multiplient déjà depuis plusieurs mois. En novembre dernier par exemple, “55 000 sans-papiers ont été expulsés en quarante-cinq jours”, se félicite le journal économique saoudien Al-Eqtisadiah. Ou encore “22 000 en vingt jours” en ce mois de février, toujours selon Al-Eqtisadiah.

 

Source : courrierinternational

samedi, 15 octobre 2016

Vous ne le lirez pas dans les journaux : pourquoi l’Arabie saoudite et le Qatar ont déclenché la guerre civile en Syrie

Les fidèles lecteurs de Dreuz.info suivent depuis quelques années les différents conflits qui se déroulent sur ces théâtres d’opérations militaires.

Ils doivent comprendre que tout est lié, et savoir quelles sont les raisons et objectifs stratégiques, économiques et géopolitiques qui en sont à l’origine.

Il me paraît nécessaire de les expliquer plus clairement et en toute objectivité.

Cela débute en 1971. Dans le golfe persique, une immense poche de gaz est découverte qui couvre 20% des réserves naturelles du monde.

Répartie par moitié entre l’Iran et le Qatar, les premiers l’ont baptisée « South Pars » et les seconds « North Dome ».

Les premiers forages ont débuté en 1988, et dès 1996 sont passés en phase de production et leur capacité a augmenté au fil des années.

Frappé par un blocus économique, l’Iran n’a pas bénéficié immédiatement de cette manne, ce qui, on vient de le lire, ne fut pas le cas pour le Qatar.

D’un autre côté il y a l’Europe, énorme consommatrice de ce même gaz qu’elle ne produit pas et qu’elle doit acheter sur le marché international.

Or, les trois grandes sources de ce gaz nécessaire à l’alimentation de l’Europe sont l’Algérie, la Russie et les productions de la Mer du Nord, exploitées par la Norvège et la Grande-Bretagne.

La Russie a noué de fortes relations économiques avec l’Algérie, sur la commercialisation de ce gaz avec l’Europe, ainsi les pays européens sont toujours sous la possible menace d’une coupure d’approvisionnement de ce gaz russe, et donc également du gaz algérien, qui la plongerait dans une très grave crise énergétique.

Cette situation préoccupante et la conjonction de tous ces facteurs font que l’Europe, qui se trouve devant la nécessité de diversifier ses sources d’approvisionnements énergétiques, se tourne obligatoirement vers l’Iran et le Qatar.

Cela explique, mais vous l’aviez compris, le rapprochement notamment entre la France et le Qatar, mais également le relâchement récent du blocus iranien.

Dès 2007, le Qatar, a pour objectif de vendre son gaz à la France, mais surtout, celui plus lointain et plus important de construire un gazoduc direct qui relierait le Qatar à l’Europe, traversant l’Arabie saoudite, la Turquie puis les Balkans. Il a investi largement notre pays en s’offrant des palaces, des entreprises, des clubs de foot, etc., dans l’unique but de se rendre populaire.

Le problème majeur se situait près de chez eux, car entre l’Arabie saoudite et la Turquie, il lui était obligatoire de traverser l’Irak et la Syrie.

L’Irak étant en guerre, comme on le sait, les Qataris et les Saoudiens n’ont eu comme seule ressource que de proposer à Bachar El Assad de construire ce gazoduc en Syrie.

Allié des Russes, El Assad a refusé ce partenariat qui allait forcément priver la Russie de son énorme atout stratégique et énergétique contre l’Europe.

Le Qatar et l’Arabie saoudite décidèrent donc, par rétorsion, de consacrer quelques milliards à la création de milices terroristes en Syrie, dans l’objectif d’aboutir à la destitution de Bachar El Assad, et dans l’éventualité que son successeur, très probablement un islamiste, accepterait comme seule obligation de sa prise de pouvoir, la construction de ce gazoduc.

Ainsi ces deux pays arabes ont financé très largement Al Nosra, branche d’Al Qaïda en Syrie, et la guerre civile a éclaté.

Elle se poursuit depuis des années et se poursuivra encore longtemps.

Ce que n’avait pas prévu ni le Qatar ni l’Arabie saoudite, c’est que ce qui ne devait être qu’une guérilla qui, au début, a été très défavorable au régime de Bachar El Assad, allait faire naître une énormité : l’État Islamique, le califat.

Ce que n’ont pas compris immédiatement — dès septembre 2013 — les États-Unis, l’Angleterre et la France, c’est qu’il s’agissait là d’une menace mondiale et dans un premier temps, ils décidèrent d’intervenir militairement par une flotte de guerre, afin de soutenir les rebelles syriens et obtenir la chute du régime de Bachar El Assad.

C’était sans compter sur la Russie.

Elle s’est opposée à cette intervention, et plusieurs navires de guerre se sont interposés entre la côte syrienne et la flotte de la coalition, qui allait passer à l’attaque.

Deux premiers missiles Tomahawk ont été lancés, pour « essai », mais ils sont tombés à la mer, brouillés par les contre-mesures électroniques des Russes.

Alors que les médias nous disaient que l’attaque allait avoir lieu incessamment, que François Hollande l’annonçait publiquement, et bien la coalition rentrait à la maison les oreilles basses, et l’attaque fut déprogrammée.

On n’en parla plus… au moins durant quelques mois. Le temps que la vengeance… mûrisse.

© Manuel Gomez pour Dreuz.info.

http://www.dreuz.info/2016/10/05/ce-quon-ne-vous-dit-pas-...

http://www.dreuz.info/2016/10/06/vous-ne-le-lirez-pas-dan...

jeudi, 01 septembre 2016

La haine des chrétiens enseignée dans les manuels scolaires d’Arabie saoudite

Publié par Guy Jovelin le 01 septembre 2016

par 31 août 2016

hollande-roi arabie saoudite

La France, tout comme ses partenaires européens et son mentor américain, s’obstine à considérer avec bienveillance l’Arabie saoudite.

Cet extrait d’un manuel scolaire d’Arabie saoudite démontre pourtant comment ce pays voit les « kuffars » que nous sommes… Avis à ceux qui bradent notre pays aux émirs !

manuel-scolaire-saoudien

 

Source : medias-presse.info

dimanche, 29 mai 2016

Des tentes de luxe pour des millions de personnes en Arabie saoudite: mais pas de réfugiés

Publié par Guy Jovelin le 29 mai 2016

tentes-la-mecque
 

Nos lecteurs nous informent : 

Des tentes de luxe pour des millions de musulmans,  mais refus de recevoir tout réfugié sur place.

Voici les photos d'un camp de tentes en Arabie saoudite, prévu pour 3 à 4 MILLIONS de personnes.
Équipées de tout le confort, même l’air conditionné.
Le camp n’est utilisé que 5 jours par an par les pèlerins de la Mecque.
Le reste de l’année, il est vide.
Ici, il y a de la place pour tous les migrants qui arrivent en Europe.
 

village-tentes

L’Arabie saoudite est à un jet de pierre de la Syrie, elle a en permanence 100.000 tentes climatisées avec cuisine et salle de bain accolées.

L’Arabie offre continuellement un NON majuscule aux immigrés. Ils n’en ont pas accueilli UN SEUL !

Les tentes de 8 mètres sur 8 sont une construction permanente. Elles ont été construites en 1990 et rafraîchies en 1997 en y incluant cuisine, salle de bains et rendues ininflammables.

TentesLaMecque4

Ces tentes peuvent abriter facilement les 4 millions de réfugiés déplacés par une guerre civile qui a été exacerbée par l’Arabie Saoudite elle-même, qui armait les djihadistes.

Arabie saoudite tente La Mecque

La Mecque tentes

L’Arabie prétend que ces tentes à Mina doivent servir pour accueillir annuellement les pèlerins de la Mecque.

Quand on sait que le principe de base de l'oumma est d’offrir protection à tous les musulmans dans le besoin, ils pourraient donc trouver une solution pour ces familles persécutées.

La Mecque tentes

Tandis que l’Europe est engorgée par des centaines de milliers de gens dont elle ne partage ni la culture ni la religion, l’Arabie se contente d’intervenir en injectant quelques millions de dollars.

La Mecque tentes

Source : lesobservateurs